Cette recherche s’intéresse aux relations entre espace sportif, violences et sexualités. Plus précisément, j’ai cherché à comprendre comment les dénonciations des violences et crimes sexuels survenus dans l’espace sportif peuvent contribuer à repenser cet espace, à montrer en quoi les paroles des survivors remettent en question l’ordonnancement de l’espace sportif. 

Ce mémoire peut être placé à la marge des recherches géographiques, les questions de violences corporelles, et plus encore, les problématiques relatives aux violences sexuelles restant aujourd’hui encore jugées indignes d’intérêts, classées en bas — voire en dehors — de la discipline géographique. L’un des enjeux est en cela d’expliquer que la sexualité n’est pas qu’une question privée, mais qu’elle est déjà et toujours politique. C’est aussi l’occasion d’interroger la discipline géographique en elle-même, ses fondements et ses limites.