Amplifier la culture du consentement, (s’)informer pour mieux protéger & prendre conscience des conséquences. #CesMotsComptent
Injustices et inégalités de genre dans le sport, notamment à travers la question de l'aménagement, de l'occupation et de la gestion des espaces de pratique.
Interroger l'organisation du monde du sport - à plusieurs échelles - face aux risques de violences sexistes et sexuelles
Les activités physiques et sportives comme vecteurs d'inclusion et de reconstruction face au vécu de violences et traumatismes
Ma thèse interroge les dispositifs proposant des activités physiques et sportives aux personnes ayant été exposées à des violences sexuelles. L’enjeu est de mieux comprendre comment ces espaces de pratique sportive sont conçus, perçus et vécus.
Ce travail s’inscrit plus largement dans une interrogation des rapports entre violences, espaces et sport.
Soutenu en juillet 2021 à l’Institut de Géographie, mon mémoire de master 2 en géographie est consacré à la lutte contre les violences sexuelles dans l’espace sportif français. Inscrit dans le champ de la géographie féministe, il s’intéresse d’une part à la diffusion dans l’espace médiatique de discours pointant la dimension systémique des violences sexuelles et l’existence de failles à plusieurs niveaux de gouvernance et interroge d’autre part le modèle multiscalaire de gouvernance déployé par le mouvement sportif pour lutter contre ces violences.
Que nous apprend la féminisation du football sur notre organisation sociogéographique ? Au-delà de penser la place des femmes dans le football, il est ici proposé de revenir sur l’interrelation entre football, genre et société.
Plus précisément, il s’agit de questionner la géohistoire du football « au féminin », c’est-à-dire l’évolution de la place des femmes dans le football au regard des évolutions sociales concomitantes, et en particulier des mouvements féministes.
Plus largement, l’enjeu de cette communication est in fine d’interroger la mise en je(u) footballistique du « féminin ». Cette communication porte en ce sens sur les manières dont la féminisation du football peut en parallèle impacter la société et le système patriarcal sur lequel elle repose. Il s’agit en cela de questionner le féminisme du football : les footballeuses sont-elles (forcément) féministes ? Portent-elles des actions féministes sur les terrains de football voire au-delà ? La féminisation du football participe-t-elle d’une redéfinition sociale des rapports sociaux de sexe ?
Intervention réalisée dans le cadre du colloque international sur les défis de la féminisation du football (Ileps-CY Cergy-EWins).
Avec les témoignages de Sarah Abitbol et de nombreux·euses autres survivors, 2020 aura assurément marqué une étape décisive dans la prise de conscience de l’échelle réelle des violences sexuelles dans l’espace sportif.
Il s’agit ici de revenir ici sur cette problématique selon l’angle de la géographie féministe. En effet, si les questions de violences et de sexualités restent encore marginales en géographie, celles-ci sont pourtant dignes d’intérêts. Plus encore, de par ses méthodes d’analyses des relations entre interactions sociales et dynamiques spatiales, la géographie permet de mieux comprendre et d’expliquer en quoi l’espace sportif a pu (et peut) constituer un espace propice à la survenue de violences sexuelles.
Dans un premier temps, je reviendrai donc sur l’apport d’une approche féministe pour étudier les violences sexuelles avant de voir en quoi l’analyse spatiale – à travers l’exemple de l’espace sportif – permet de mieux appréhender ce phénomène en contribuant à l’explication de ses mécanismes (organisation de l’espace et contextes de survenue), de ses conséquences pour les personnes agressées et agresseurs mais aussi des solutions pour pouvoir repenser l’espace sportif de manière à être plus efficace dans la lutte contre les violences sexuelles (et plus largement dans une perspective intersectionnelle, contre les violences sexistes, racistes, validistes, etc.).
Le sport et le genre… Deux objets de recherches appropriés seulement récemment par les géographes français·es. Si à son essor, la géographie du sport – alors largement masculine – a occulté toute une partie des pratiques sportives et de l’écosystème sportif, l’essor d’une approche féministe et le renouveau socioculturel des géographes (E. Maruéjouls, A. Le Blanc, Y. Raibaud) ont permis d’apporter un regard nouveau sur les activités physiques et sportives en s’intéressant de près aux injustices socio-spatiales spécifiques et en appréhendant l’espace sportif comme une « structure structurée et structurant » les corps de ses actrices et acteurs (P. Bourdieu). Le ‘territoire-corps’ tend à s’imposer comme un nouveau paradigme de la géographie, interrogeant notamment les différenciations au sein du système sportif.
32e édition du Festival International de Géographie 2021 – « Corps »
Analyse des « unes » publiées chaque année par le quotidien sportif L’Équipe : place accordée aux sportives, traitement du parasport, diversité des disciplines (2017-2024).
Travail d’analyse quantitative dans le cadre du rapport sur la parité dans l’encadrement sportif mené pour le Haut Conseil à l’Égalité (publication en avril 2025)
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💜 Résilience face aux violences
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